Flânerie cancalaise
Me voilà bien repu, flânant sur la cale de l’Epi.
Sur l’estran, goélands argentés chantent de leurs cris.
Des enfants respirent le bonheur, jouant et faisant la
course.
Puis mon esprit s’éloigne, vagabonde et prend la mer.
Au loin Ludovic maître des huîtres s’affaire dans les parcs.
Eh ! Pas les mains
dans les poches (à huitres…) été comme hiver !
Je rebrousse chemin, vers la houle où mes pensées
m’embarquent.
Un si joli village aux ruelles bordées de maisons de pêcheurs,

Un si joli village aux ruelles bordées de maisons de pêcheurs,

Et je croise Lucette toujours à la recherche de son passé.
Nous bavardons longuement ; le patois cancalais
ressuscité.
Les restaurants laissent échapper de gourmandes senteurs,
M’attirant vers la grande route, un autre univers à
traverser.
Ici, l’activité bat son
plein offrant un vrai contraste.
Quelques palmiers contemplent harmonieusement la marée
basse.
Les touristes et restaurateurs forment une très belle mêlée,
Véhicules en tout genre avancent pas à pas péniblement.
J’observe leurs visages érodés les imaginant tels des
mineurs.
Mon voyage continue vers
la cale de la fenêtre car il est l’heure !
Au petit phare, Valérie la photographe, attend l’instant
magique,
Celui où Cancale baignera d’un coucher de soleil poétique.
Car plus tard la marée
galopante les enveloppera dans le noir.
Les Rimains et le Mont normand brillent un dernier instant,
Eric Tavernier
le 17 octobre
2016
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