dimanche 30 octobre 2016

flânerie cancalaise


Flânerie cancalaise



Après un copieux déjeuner à la Pizzéria La Source, 

Me voilà bien repu, flânant sur la cale de l’Epi.

Sur l’estran, goélands argentés chantent de leurs cris.

Des enfants respirent le bonheur, jouant et faisant la course.

Puis mon esprit s’éloigne, vagabonde et prend la mer.

Au loin Ludovic maître des huîtres s’affaire dans les parcs.

Eh ! Pas les mains dans les poches (à huitres…) été comme hiver !

Je rebrousse chemin, vers la houle où mes pensées m’embarquent.

Un si joli village aux ruelles bordées de maisons de pêcheurs,
Et je croise Lucette toujours à la recherche de son passé.

Nous bavardons longuement ; le patois cancalais ressuscité.

Les restaurants laissent échapper de gourmandes senteurs,

M’attirant vers la grande route, un autre univers à traverser.

Ici, l’activité bat son plein offrant un vrai contraste.

Quelques palmiers contemplent harmonieusement la marée basse.

Les touristes et restaurateurs forment une très belle mêlée,

Véhicules en tout genre avancent pas à pas péniblement.

Et les ouvriers ostréicoles chevauchent leurs tracteurs lentement.

J’observe leurs visages érodés les imaginant tels des mineurs.

Mon voyage continue vers la cale de la fenêtre car il est l’heure !

Au petit phare, Valérie la photographe, attend l’instant magique,

Celui où Cancale baignera d’un coucher de soleil poétique.

Chalutiers, éreintés, posés sur la fange, attendent leur heure de gloire,

Car plus tard la marée galopante les enveloppera dans le noir.

Les Rimains et le Mont normand brillent un dernier instant,

Avant de laisser place à la nuit douce un long moment.


Eric Tavernier

le 17 octobre 2016

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