Préambule

Pêcheur depuis plus de trente ans. J'ai débuté grâce au fréro et mon père. une pensée pour mon papa parti en 2004. Il m'arrive souvent de penser à lui au bord de l'eau.

je pratique essentiellement aujourd'hui la pêche aux leurres et à la mouche.

je recherche essentiellement les carnassiers.

les poissons sont en grande majorité remis à l'eau, il m'arrive quand même de faire quelques prélèvements pour les plaisirs de la table. Mais il faut être bien conscient que les populations piscicoles notamment de bars vont en diminuant. Donc prélevons raisonnablement en nous imposant un quota.

On éprouve aussi beaucoup de plaisirs à relâcher les fish qui sont nos partenaires de jeux.










dimanche 21 avril 2024

Reprise de la pêche en mer 2024

Une eau à 11/12 degrés, pas mal de vent de nord ouest, et quelques fish sur cette semaine de congés en bretagne. 5 bars dont 1 de 47 cm et 1 de 39 cm, 3 vieilles dont 1 de 36 cm et 1 alose.

Le tout, pêché au leurre souple.

Tous les poissons ont eu la vie sauve y compris le bar maillé. Je prends pas mal de soin avec eux. Je ne prends quasi pas de photo hors de l'eau, ils sont dans une marre, je les relâche de la meilleure façon possible. Je les porte les mains mouillées. Si le spot le permet, je ne les balance pas de trop hautà la release. La remise doit être délicate. Ce n'est pas parfait sans doute mais j'en prends soin. Les ardillons des hameçons sont présents mais applatis.


premier poisson breton 2024, une vieille.





Premier bar 2024, un petit de 30 cm 





Bar maillé de 47 cm







Jolie vieille de 36 cm sur un nouveau spot mercredi en soirée











Bar de 39 cm











mercredi 17 avril 2024

Un marathon c'est bien plus qu'une course à pied


Un marathon c'est pas anodin.

Ça laisse des traces physiques et aussi mentales.

Sur le plan mental le jour J, il faut de la fraîcheur pour les 10 derniers km et après la course on a parfois un blues du marathonien car on n'a plus d'objectifs.

Cette année pas de blues d'après course pour ma part. J'ai fait l'objectif visé en fonction de mon métabolisme et ma corpulence (1.74m et 94 kg ça aide pas vraiment !!!) . Je ne voulais pas faire le marathon de trop, j'en sors soulagé et serein. J'ai bien récupéré niveau courbatures. 

Par contre j'ai choppé peu de temps après un bon rhume, j ai aussi une douleur type tendinopathie à l'épaule droite apparue 3 jours après le Mara dont j'ai dû mal à me défaire. Et j'oubliais l'inflammation sur un des orteils qui s'est calmé vraiment lentement grâce au Cetavlon. Finalement l'ongle a noircit un peu ... sous l'effet des milliers de chocs.

Je garderai en mémoire la difficulté à appliquer le plan marathon cette année. Il y a eu énormément de doutes au démarrage du plan début décembre avec le syndrome de Morton de cet automne. Allait-il réapparaître ? Beaucoup de sorties running ont été arrosées en février et mars. Je garde en mémoire une des sorties un samedi après midi de plus de 20 km sous la pluie se terminant avec un début de crampes et la nuit qui tombait... Je me souviens aussi fin décembre de la montée de la dure côte de haute Serre chez mon frère... la chute lors d'un entrainement en janvier sur le Vésinet en soirée, heureusement aucune côte félée. Tant de souvenirs et quelques douleurs ici et là durant la prépa.

Je ne suis pas marathonien en performance. Je suis juste finisher. Pour améliorer de façon significative le temps sur marathon, faudrait que je fasse 8 kg de moins et que je travaille la VMA car l'endurance est un pourcentage de la vitesse. Et plus ta VMA est basse plus le pourcentage est bas lui aussi ... double peine !!

Ce marathon a été assez régulier en vitesse tout au long de la course, signe d'une course assez bien maîtrisée. J'ai respecté mon plan, ma stratégie de course. Ne pas partir trop lentement ni trop vite et je voulais un peu d'avance à mi course pour positiver. Le premier semi je le voulais donc plus vite que l'année dernière et cela a été chose faite : 1 minute de mieux. Le second semi a été plus rapide que l'an passé de 2 minutes+.

Mais cela a été aussi la course la plus dure à terminer. Je signale que je ne prends pas de gels boostant. Je reste le plus naturel possible. Du 32ème km (des spectateurs avaient installé un panneau indiquant poulet frites à 10 km !!) au 40ème j'ai lutté lutté. Mon estomac n'acceptait plus la nourriture ou presque. je me suis bien hydraté et j'ai mangé un peu quand même sur la fin en me forçant.

Après le 40ème, j'ai pu accélérer sans brutalité, j'ai kiffé les 2 derniers km, je savais que j'atteindrai l'objectif et j'étais relâché. J'ai bien fini.

Je terminerai enfin par une phrase de Stéphane Diagana.. un marathon c'est bien plus que deux semi.






jeudi 11 avril 2024

Une édition difficile du marathon de Paris

J'apprends ce matin qu'un belge d'une 30aine d'années a subi une crise cardiaque à 3 km de l'arrivée et est décédé à l'hôpital.

De ce que j'ai vu, c'est que beaucoup de runner marchaient et assez tôt durant la course.

J'ai vu une dame de 50 ans+ prise en charge par la Croix Rouge allongée vers le 6 ou 7ème km, le front en sang (déséquilibrée par un dos d'âne !!!)

Une autre très jeune (20 ans environ) , boitant et abandonnant très certainement.

Une autre dame de 50ans + à moins de 1 km de l'arrivée, allongée au sol sur les pavés et prise en charge par les secours.

Un concurrent masculin, avec des ampoules au pied, arrêté sur le côté.

Et enfin longtemps après l'arrivée, un concurrent avec un téton en sang ... par manque de pommade anti-frottement.

Pour ma part, douleur à l'adducteur droit durant la course et inflammation persistante sur un des orteils du pied droit (sous l'ongle) que je suis en train de soigner.

Et la météo lors de ce mara était un peu chaude et humide. Il y a eu un peu de pluie vers le 25ème km. Il était annoncé du sable du Sahara aussi.

Il fallait boire surtout, pas trop mais boire un petit peu régulièrement et s'humidifier les bras et le visage.






 


mardi 9 avril 2024

Je quitte l'univers du marathon sur un bon souvenir ... je pars serein ...

Dimanche 7 avril

Le rhume contracté une semaine avant s'est calmé (chose identique m'est arrivée à mon premier mara de 2019).

Objectif rempli.  5h 32:41   7,61 km/h   7'53/km

Mon 5ème marathon de Paris d'affilée : 2019 / 2021 / 2022 / 2023 / 2024

Pas mon meilleur temps, pas un temps de vrai marathonien mais un temps qui me convient.

Une édition difficile, il a fait assez chaud ((au km 20 j'enlève mon bandana sur la tête) à la sortie du bois de Vincennes notamment. Il faisait humide 80% et il a plu un peu avant le 30ème km. 

Le parcours, certes sans le tunnel des Tuileries long de 900 m mais il restait 4 autres tunnels (avec leurs remontées qui vous scient) entre le km 28 et km 31. On est passé par les quais hauts en raison de la crue de la seine du km 26 au km 28 avec la présence de faux plats. Et puis des pavés, des pavés... et quelques côtes en fin de parcours qui sont comme des coups de "poignards".

Aux environs du 2ème ou 3ème km, un participant à la langue germanique, se moque un peu de moi pour ma lenteur de ce que je comprends, me colle et n'est pas très sympathique. Je lui dit "je reste concentré" et "good race", il me laisse tranquille. Je suis déter...et concentré. Le marathon c'est de la gestion. Il ne faut pas perdre de l'énergie bêtement et rester zen et heureux de participer.

Très vite au bout de 6 à 7 km, mon adducteur droit est un peu douloureux. J'essaie alors de le soulager.. pas de foulées brutales ! Et je m'hydrate régulièrement.

Enfin, quelle souffrance les 10 derniers km de ce marathon, envie de vomir et des jambes pas super. Je marche de temps en temps, surtout dans les côtes après le 36ème puis reprends assez vite à courir.

Je mettrais une heure environ à me remettre de l'effort dans le SAS d'arrivée.

Passage au premier semi : 2h 43:07

deuxième semi en 2h 49:34


Dans le bus à Montesson pour rejoindre la ligne de départ















SAS de départ










Place du Trocadero KM 40...
  


Soulagement à l'arrivée, épuisé et mon estomac qui me joue des tours.






























samedi 6 avril 2024

souvenirs du salon run expérience : retrait du dossard jeudi soir

















 

Crue de la seine : léger changement de parcours sur le marathon de Paris


L'entrée du premier tunnel (km 26 environ) , celui des tuileries et ses 900 mètres dans le noir. 
La seine en crue en a décidé autrement.
On passera sur les quais hauts ... et franchement ce sera plus joli. 
Il devrait rester 4 tunnels sur le parcours avec leurs descentes et remontées ce qui est déjà pas mal.
On verra tout ça demain.



 

jeudi 4 avril 2024

Une période d'affûtage avant marathon assez compliquée à vrai dire

De la fatigue

Un rhume.

Une sorte de dépression liée au corps réclamant plus de courses à pied ...

Bref c'est pas joli.

Point positif : J'ai pu faire un petit running hier mercredi soir, histoire de remettre un peu le moteur en route. Il faisait bon et pas de pluie.




La seine : 5 mois de crue, on attaque le 6ème ... un record

Tout est dans le titre.