Préambule

Pêcheur depuis plus de trente ans. J'ai débuté grâce au fréro et mon père. une pensée pour mon papa parti en 2004. Il m'arrive souvent de penser à lui au bord de l'eau.

je pratique essentiellement aujourd'hui la pêche aux leurres et à la mouche.

je recherche essentiellement les carnassiers.

les poissons sont en grande majorité remis à l'eau, il m'arrive quand même de faire quelques prélèvements pour les plaisirs de la table. Mais il faut être bien conscient que les populations piscicoles notamment de bars vont en diminuant. Donc prélevons raisonnablement en nous imposant un quota.

On éprouve aussi beaucoup de plaisirs à relâcher les fish qui sont nos partenaires de jeux.










mercredi 17 avril 2024

Un marathon c'est bien plus qu'une course à pied


Un marathon c'est pas anodin.

Ça laisse des traces physiques et aussi mentales.

Sur le plan mental le jour J, il faut de la fraîcheur pour les 10 derniers km et après la course on a parfois un blues du marathonien car on n'a plus d'objectifs.

Cette année pas de blues d'après course pour ma part. J'ai fait l'objectif visé en fonction de mon métabolisme et ma corpulence (1.74m et 94 kg ça aide pas vraiment !!!) . Je ne voulais pas faire le marathon de trop, j'en sors soulagé et serein. J'ai bien récupéré niveau courbatures. 

Par contre j'ai choppé peu de temps après un bon rhume, j ai aussi une douleur type tendinopathie à l'épaule droite apparue 3 jours après le Mara dont j'ai dû mal à me défaire. Et j'oubliais l'inflammation sur un des orteils qui s'est calmé vraiment lentement grâce au Cetavlon. Finalement l'ongle a noircit un peu ... sous l'effet des milliers de chocs.

Je garderai en mémoire la difficulté à appliquer le plan marathon cette année. Il y a eu énormément de doutes au démarrage du plan début décembre avec le syndrome de Morton de cet automne. Allait-il réapparaître ? Beaucoup de sorties running ont été arrosées en février et mars. Je garde en mémoire une des sorties un samedi après midi de plus de 20 km sous la pluie se terminant avec un début de crampes et la nuit qui tombait... Je me souviens aussi fin décembre de la montée de la dure côte de haute Serre chez mon frère... la chute lors d'un entrainement en janvier sur le Vésinet en soirée, heureusement aucune côte félée. Tant de souvenirs et quelques douleurs ici et là durant la prépa.

Je ne suis pas marathonien en performance. Je suis juste finisher. Pour améliorer de façon significative le temps sur marathon, faudrait que je fasse 8 kg de moins et que je travaille la VMA car l'endurance est un pourcentage de la vitesse. Et plus ta VMA est basse plus le pourcentage est bas lui aussi ... double peine !!

Ce marathon a été assez régulier en vitesse tout au long de la course, signe d'une course assez bien maîtrisée. J'ai respecté mon plan, ma stratégie de course. Ne pas partir trop lentement ni trop vite et je voulais un peu d'avance à mi course pour positiver. Le premier semi je le voulais donc plus vite que l'année dernière et cela a été chose faite : 1 minute de mieux. Le second semi a été plus rapide que l'an passé de 2 minutes+.

Mais cela a été aussi la course la plus dure à terminer. Je signale que je ne prends pas de gels boostant. Je reste le plus naturel possible. Du 32ème km (des spectateurs avaient installé un panneau indiquant poulet frites à 10 km !!) au 40ème j'ai lutté lutté. Mon estomac n'acceptait plus la nourriture ou presque. je me suis bien hydraté et j'ai mangé un peu quand même sur la fin en me forçant.

Après le 40ème, j'ai pu accélérer sans brutalité, j'ai kiffé les 2 derniers km, je savais que j'atteindrai l'objectif et j'étais relâché. J'ai bien fini.

Je terminerai enfin par une phrase de Stéphane Diagana.. un marathon c'est bien plus que deux semi.






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